Le 15 mars
FREDERICTON, N.-B. – Le chef du Parti vert, David Coon, et la cheffe adjointe, Megan Mitton, appuient les patients du Dr Alier Marrero et exhortent le gouvernement provincial à demander à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) d’enquêter sur les causes potentielles des grappes inhabituelles de maladies neurodégénératives au Nouveau-Brunswick. Les experts ont recommandé que les facteurs environnementaux soient étudiés afin de déterminer s’ils ont joué un rôle dans les grappes de maladies, identifiées pour la première fois dans la région de Moncton et dans la Péninsule acadienne.
« L’ASPC a la responsabilité de protéger la santé publique au Canada, ce qui implique d’étudier les facteurs environnementaux potentiellement à l’origine des groupes inhabituels de maladies neurodégénératives », a déclaré David Coon.
Des recherches récentes menées au Nouveau-Brunswick ont déjà permis d’identifier des déclencheurs environnementaux potentiels pour l’incidence accrue de la SLA et de la sclérose en plaques dans la province. Une étude sur la SLA dans le nord du Nouveau-Brunswick entre 2003 et 2021 indique un lien potentiel avec les polluants atmosphériques, en particulier le dioxyde de soufre (SO2). Une autre étude de l’Université du Nouveau-Brunswick établit un lien entre la prévalence de la sclérose en plaques et les petites particules de polluants atmosphériques (PM2.5).
Lors d’une réunion avec le chef du parti vert, David Coon, le 5 mai 2021, la sous-ministre adjointe de la santé de l’époque, Heidi Liston, a déclaré qu’il y avait 39 cas confirmés de démence inhabituelle à évolution rapide et que 48 autres cas faisaient l’objet d’une enquête
Le 6 mai 2021, le gouvernement provincial a suspendu la participation des fonctionnaires fédéraux et des scientifiques de renommée nationale qu’ils avaient recrutés lors de l’enquête initiale. Des experts comme le Dr Neil Cashman, neurologue à l’université de Colombie-Britannique, qui avaient prévu d’étudier les liens possibles avec les cyanobactéries et l’acide domoïque, ont été contraints de se retirer.
Le matin même du 6 mai 2021, le Dr Cashman a été interviewé par la CBC dans son émission Information Morning à Moncton et a déclaré que lui et d’autres chercheurs avaient l’intention d’étudier les cyanobactéries – également connues sous le nom d’algues bleues – et l’acide domoïque pour voir s’il y avait un lien entre l’un ou l’autre et les grappes de maladies neurologiques.
« En suspendant l’enquête sur les facteurs environnementaux en 2021, on a écarté des experts clés comme le Dr Cashman, ce qui a mis fin à la recherche sur les causes possibles de l’augmentation surprenante des maladies neurodégénératives dans la région de Moncton et dans le nord-est du Nouveau-Brunswick », a déclaré M. Coon. « Cette décision a laissé les patients et leurs familles dans l’ignorance au cours des quatre dernières années. Il est temps que la première ministre tienne sa promesse et permette à des scientifiques comme le Dr Cashman de mener à bien leurs recherches pour trouver la ou les causes sous-jacentes de l’augmentation des cas de maladies neurodégénératives dans la province. »
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