Motion – Santé publique

 Le médecin-hygiéniste en chef joue un rôle crucial dans la protection de la santé publique des gens du Nouveau-Brunswick. Mais les gouvernements successifs ont érodé son indépendance au cours des dix dernières années. Il est temps d’y remédier.

Megan Mitton

attendu que le médecin-hygiéniste en chef joue un rôle essentiel dans la protection de la santé publique pour les gens du Nouveau-Brunswick et conseille le gouvernement sur des questions de santé ;

attendu que le gouvernement Gallant, par la restructuration du bureau de la Santé publique et le transfert de ressources et de nombreux membres de son personnel vers d’autres ministères, a porté atteinte à l’indépendance du médecin-hygiéniste en chef ;

attendu que la médecin-hygiéniste en chef a admis que, sous le gouvernement Higgs, des préférences politiques avaient joué un rôle dans la prise de décisions relatives à la santé publique pendant la pandémie de COVID-19 ;

attendu que le manque d’indépendance du médecin-hygiéniste en chef pourrait entraîner des réactions inadéquates ou tardives aux crises sanitaires, des erreurs de communication et une perte de confiance du public ;

qu’il soit à ces causes résolu que l’Assemblée législative exhorte le gouvernement à modifier la Loi sur la santé publique pour faire en sorte que le médecin-hygiéniste en chef soit un défenseur public de la santé des gens du Nouveau-Brunswick et non un conseiller particulier du gouvernement.