Attendu que les conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat démontrent
que, pour éviter que le réchauffement climatique dépasse 1,5 °C, les émissions mondiales doivent, d’ici à 2030, être réduites d’environ 45 % par rapport aux niveaux de 2010, ce qui permettrait d’atteindre la carboneutralité vers 2050 ;
attendu que des conditions météorologiques imprévisibles et extrêmes ont déjà un effet dévastateur sur la
santé et la sécurité publiques, les finances du gouvernement et l’économie en raison des inondations et des violentes tempêtes, ainsi que sur la propagation des maladies transmises par les tiques et la baisse des populations de
poissons, tels que le maquereau, le crabe et la crevette ;
attendu que le Nouveau-Brunswick n’a pas contribué à l’atteinte des cibles relatives à la
biodiversité, étant donné une tendance alarmante quant à la diminution des espèces, et que le système actuel de gestion des forêts va à l’encontre de la lutte contre de tels problèmes ;
La motion exhorte le gouvernement à :
- Mettre immédiatement en œuvre le Plan d’action sur les changements climatiques du Nouveau-Brunswick;
- Se montrer plus ambitieux en établissant des objectifs à court terme pour le lancement d’initiatives axées sur l’énergie renouvelable et le transport à faibles émissions de carbone;
- Agir rapidement pour exploiter les débouchés économiques et les possibilités au chapitre des emplois verts au sein de l’économie à faibles émissions de carbone tout en gérant les risques pour les travailleurs et les collectivités actuellement tributaires des secteurs à forte intensité carbonique, tels que le raffinage du pétrole et la production d’électricité à partir du charbon et que l’Assemblée législative exhorte le gouvernement à présenter à la Chambre d’ici six mois une stratégie de mise en œuvre du Plan d’action sur les changements climatiques.