Motion – Foresterie
La conservation des forêts et des eaux de la Couronne du Nouveau-Brunswick est essentielle au bien-être de notre environnement, à la survie des espèces qui y vivent et à la santé générale de nos communautés rurales. Le gouvernement provincial doit mettre fin à la dégradation de nos forêts et de nos rivières en arrêtant les coupes à blanc et les épandages d’herbicides, et s’engager sur la voie de la restauration et de la réconciliation.
David Coon
attendu que la conservation des terres et des eaux de la Couronne au Nouveau-Brunswick est essentielle au bien-être de notre environnement, à la biodiversité et à la santé globale de nos collectivités ;
attendu que les terres de la Couronne n’ont jamais été abandonnées ni cédées à la Couronne par les Premières Nations ;
attendu que, à l’heure actuelle, 10 % des terres de la Couronne sont désignées comme zones naturelles protégées, tandis que 15 % des terres de la Couronne sont par ailleurs cultivées pour la production massive de bois dans des plantations où la récolte se fait par coupe à blanc et qu’il reste ainsi 75 % des terres de la Couronne pour remplir de multiples objectifs ;
attendu que, selon des recherches menées par Matt Betts, Ph. D., de la Oregon State University, la coupe à blanc pratiquée dans la forêt naturelle par les compagnies forestières du Nouveau-Brunswick a, depuis 1985, considérablement dégradé l’habitat de 33 à 104 millions d’oiseaux forestiers ;
attendu que l’abondance de preuves fournies dans la documentation scientifique démontre que l’exposition à des herbicides à base de glyphosate entraîne une réduction de la biodiversité dans les écosystèmes d’eau douce et les forêts et pose de nombreux risques pour la santé humaine ;
attendu qu’il est urgent d’agir pour améliorer la surveillance et la gestion des terres et des eaux de la Couronne afin d’assurer l’application de pratiques durables sur le plan écologique et une intendance responsable ;
qu’il soit à ces causes résolu que l’Assemblée législative exhorte le gouvernement à remplacer la coupe à blanc sur les terres de la Couronne par des pratiques de récolte écologiques ;
que l’Assemblée législative exhorte le gouvernement à bannir l’épandage d’herbicide, y compris de glyphosate, sur les terres de la Couronne ;
et que l’Assemblée législative exhorte le gouvernement à négocier des ententes de gestion partagée des terres de la Couronne avec les Premières Nations.