Le 8 décembre 2022
Le gouvernement Higgs bafoue l’autorité de l’Assemblée législative
FREDERICTON – Le gouvernement Higgs suit les traces du gouvernement Gallant en restreignant sévèrement les travaux de l’Assemblée législative. Non seulement il a adopté les courtes sessions législatives établies par l’ancien gouvernement Gallant, mais il limite aussi sévèrement le débat sur les lois. Les étapes de deuxième lecture et de comité de l’élaboration des lois ont été considérablement réduites pour cinq projets de loi, tandis que le débat en troisième lecture pour ces projets de loi, et d’autres, a été éliminé.
« La décision du premier ministre de limiter le débat sur des projets de loi controversés comme les modifications à la Loi sur le musée du Nouveau-Brunswick, la Loi sur les relations de travail dans les services publics et la Loi sur la location de locaux d’habitation est antidémocratique et fait fi de l’autorité de l’Assemblée législative », a déclaré le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud, David Coon. « Nous avons vu la même chose lorsque le gouvernement Gallant a fait adopter à toute vapeur le projet de loi qui a morcelé la santé publique, et en a distribué des morceaux à d’autres ministères après avoir congédié la Dre Eilish Cleary. »
« La contrainte imposée par ce gouvernement sur notre travail en tant que représentants du peuple trahit un manque de respect flagrant pour le siège de notre démocratie, l’Assemblée législative » a déclaré le leader parlementaire vert et député de Kent-Nord Kevin Arseneau. « Peu importe que ce soit les conservateurs ou les libéraux au pouvoir. Ils passent tour à tour par les motions du processus démocratique, mais lorsque cela ne leur convient pas, ils ferment tout. »
« Les gens du Nouveau-Brunswick nous élisent comme députés pour travailler en leur nom afin de s’assurer que les lois qui sont créées ont été soigneusement réfléchies et améliorées, lorsque nécessaire, afin de bénéficier au bien commun », a déclaré Megan Mitton, députée verte de Memramcook-Tantramar. « Le sentiment de droit que ressent le premier ministre à obtenir ce qu’il veut, tout comme le premier ministre avant lui, signifie qu’il considère l’Assemblée législative comme un obstacle à la réalisation de son programme. »
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