Communiqué de presse
Le 15 janvier 2020
Le chef du Parti vert demande au gouvernement Higgs de s’attaquer à la pauvreté des enfants
Fredericton – Le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud, David Coon, demande au gouvernement Higgs de faire de la réduction de la pauvreté une priorité à la suite de la publication du Rapport 2019 sur la pauvreté des enfants au Nouveau-Brunswick du Conseil du Développement Humain. Le rapport indique que plus de 36 % des enfants de Campbellton vivent dans la pauvreté. Pour Saint John et Bathurst, c’est à 31 %, et même à Fredericton et Moncton, avec leurs économies en plein essor, plus de 26 % des enfants vivent dans la pauvreté.
« Le 20 décembre 2019, j’ai déposé un projet de loi pour lutter contre la pauvreté dans la province. Le gouvernement doit s’assurer que tous les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises ont un revenu suffisant pour répondre à leurs besoins avec dignité et cela inclut certaines de nos populations les plus vulnérables – les enfants », dit M. Coon. « Les Verts ont fait pression pour que ce gouvernement agisse afin d’éradiquer la pauvreté au Nouveau-Brunswick. Les taux d’aide sociale étant les mêmes depuis 2014, ce sont les familles et les enfants qui sont les plus touchés. »
« Le gouvernement Higgs peut réduire la pauvreté des enfants de plusieurs façons. Pour commencer, son gouvernement peut appuyer mon projet de loi visant à modifier la Loi sur la sécurité du revenu familial lorsque nous retournerons à l’Assemblée législative afin de moderniser notre système inhumain d’aide sociale. Le premier ministre devrait mettre en œuvre les recommandations du rapport sur la pauvreté des enfants, notamment : mettre fin à la récupération des pensions alimentaires pour enfants des familles monoparentales et ajuster les taux d’aide sociale pour tenir compte de l’inflation. » a déclaré M. Coon.
Les familles monoparentales, surtout des femmes, qui vivent de l’aide sociale, ont un total de 9 millions de dollars en pensions alimentaires pour enfants saisis par le gouvernement chaque année. Le pouvoir d’achat des bénéficiaires de revenu a été réduit de 18 millions de dollars au cours de la dernière décennie en raison de l’inflation.
Si les taux d’aide sociale étaient ajustés en fonction de l’inflation, cela signifierait une augmentation mensuelle de 61,42 $ pour un parent seul avec un enfant, de 101,50 $ pour un couple avec deux enfants, de 88,66 $ par mois pour les célibataires, de 47,62 $ pour les célibataires ayant des besoins désignés et de 54,81 $ par mois pour les célibataires handicapés.
« Notre système d’aide sociale ne s’occupe pas du bien-être des enfants et de leurs parents, les enfermant dans la pauvreté. Les gens ont besoin de suffisamment d’argent pour subvenir aux besoins de leurs enfants, alors les taux doivent augmenter et les récupérations doivent cesser. » a déclaré M. Coon.
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