Le 6 juin 2023
Le Caucus vert ne peut appuyer le projet de loi 37 sans progrès vers l’égalité réelle
FREDERICTON – La semaine dernière, le chef du Parti vert et député de Fredericton-Sud, David Coon, a écrit au premier ministre Higgs et à la cheffe de l’opposition officielle Susan Holt pour les informer que le Caucus vert ne peut pas appuyer le projet de loi 37, Loi modifiant la Loi sur les langues officielles, à moins que des amendements ne soient apportés à l’étape du comité pour assurer un progrès continu vers l’égalité réelle des deux langues officielles du Nouveau-Brunswick.
« Bien que je sois heureux de voir que le premier ministre est ouvert à l’idée de rétablir un examen obligatoire de la Loi, mes collègues du Caucus et moi-même considérons qu’il s’agit d’une continuation du statu quo », a déclaré M. Coon. « Chaque révision de la Loi sur les langues officielles doit rapprocher le Nouveau-Brunswick de l’atteinte de l’égalité réelle de nos deux langues officielles. La poursuite du statu quo n’est pas un progrès. »
Dans sa lettre, M. Coon précise que l’appui de son caucus au projet de loi 37 est conditionnel à ce que le premier ministre appuie un amendement visant à créer un comité législatif permanent sur les langues officielles. Il s’agit de la principale recommandation des commissaires Finn et McLaughlin lors de leur examen de la loi. C’est une mesure que le leader parlementaire vert et député de Kent-Nord, Kevin Arseneau, préconise depuis 2019, lorsqu’il l’a proposée pour la première fois au Comité de la procédure, des privilèges et des hauts fonctionnaires de l’Assemblée législative.
« Il est grand temps de créer un comité permanent sur les langues officielles au Nouveau-Brunswick afin d’encourager une discussion sincère et continue sur la question et d’identifier des pistes de progrès constructives et durables », a déclaré M. Arseneau. « Il s’agit d’une mesure concrète que le premier ministre peut prendre pour laisser un impact positif durable sur la province. »
Dans sa réponse à la lettre de M. Coon, le premier ministre Higgs a déclaré qu’il n’était pas disposé à soutenir la création d’un comité législatif, affirmant qu’il « ne soutiendra pas une motion qui fera double emploi et qui alourdira les processus actuels. »
« Il est regrettable que le premier ministre rejette une fois de plus la possibilité pour l’Assemblée législative de faire participer les citoyens, par l’intermédiaire d’un comité législatif, à un engagement important et permanent envers les Néo-Brunswickois », a ajouté M. Coon. « Sans cet amendement, mon caucus et moi-même ne pouvons pas soutenir ce projet de loi. »
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