Nous avons perdu hier un grand Néo-Brunswickois en la personne de Peter deMarsh dans l’écrasement de l’avion d’Ethiopian Airlines. Peter était un courageux défenseur des familles vivant en milieu rural de l’exploitation de petits lots boisés.
Depuis son patelin, Taymouth, sur la scène provinciale, nationale ou internationale, Peter deMarsh était animé d’un véritable esprit collaboratif pour soulever le changement. Son leadership a été déterminant dans la mise sur pied d’un réseau néo-brunswickois efficace d’organismes régionaux de propriétaires de lots.
Ma rencontre avec Peter remonte aux années 1980 alors que je travaillais au Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick. À le côtoyer, j’en ai appris beaucoup sur l’importance du rôle des propriétaires de lots boisés dans leur propre communauté et dans le secteur forestier en général. En plus d’être des intendants de leur forêt, ce sont des employeurs locaux et de véritables générateurs de richesse pour leurs communautés respectives.
Sa ténacité à réclamer un traitement juste et équitable pour le secteur des lots boisés de la part du gouvernement et des grandes entreprises forestières, qui contrôlent la majeure partie du marché des produits du bois, était légendaire. Sa passion était tout aussi remarquable lorsqu’il s’agissait de représenter au national et à l’international ceux et celles qui s’occupent de l’intendance des forêts familiales. C’est son rôle de président de l’Alliance internationale pour la foresterie familiale qui l’amenait à Nairobi lorsque l’impensable s’est produit.
Mes condoléances les plus sincères vont à sa femme, Jean, son fils, Luke, et à tous ses amis et collègues du Nouveau-Brunswick et de partout dans le monde. Il a touché tellement de gens dans sa vie. Le plus grand hommage qu’on pourrait lui rendre serait d’unir nos efforts pour apporter du changement au service du bien commun et, ce faisant, de maintenir notre cœur fermement enraciné dans notre famille, notre communauté et le monde des vivants.