Comparativement à la plupart des régions du Canada et du monde, nous avons bien résisté à la pandémie jusqu’à maintenant. Le nombre de cas a été faible et la propagation au sein des communautés a été limitée. Lorsque des éclosions régionales se sont produites, elles ont été maîtrisées dans le mois suivant.
Il y a eu des tragédies et des déchirements. Je me souviens très bien du décès de Daniel Ouellette le 4 juin de l’année dernière, à Atholville. Il était le premier Néo-Brunswickois à perdre la vie à cause de la COVID-19. C’était le 90e anniversaire de mon père ce jour-là. Je suis entré dans une réunion du comité COVID du Cabinet pour être informé du décès de M. Ouellette. Tout le monde s’est effondré. Aussi irréaliste qu’il soit de s’attendre à ce que les mesures de santé publique en place empêchent les gens de mourir de ce virus, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce qui aurait pu être fait différemment. Depuis, 23 autres citoyens et citoyennes du Nouveau-Brunswick sont décédés, certains dans des circonstances très tragiques. Ce nombre peut sembler relativement faible, mais avec deux degrés de séparation entre la plupart d’entre nous, il est important.
Le fardeau qui pèse sur ceux et celles qui ont des responsabilités décisionnelles est immense.
Nous savons ce qu’il faut faire : contrôler nos frontières, faire des tests, retracer les contacts et isoler les gens de façon efficace. Les gens ont également besoin de congés de maladie payés afin de pouvoir se faire tester, ils doivent pouvoir s’isoler si cela n’est pas possible chez eux, et les personnes les plus exposées à une maladie grave ou à un décès doivent être vaccinées dès que possible.
Nous espérons que d’ici le printemps, nous pourrons à nouveau voyager librement dans les quatre provinces de l’Atlantique, et renouer avec notre famille, nos amis et les endroits que nous aimons. Toutefois, les voyages en dehors de la bulle atlantique et les exigences de santé publique au retour risquent de devenir plus strictes à mesure que nous nous défendrons contre les variants plus infectieux du coronavirus original.
D’ici la fin de l’été, nous devrions être nombreux à nous faire vacciner. En attendant, nous poursuivons nos efforts. Ce n’est pas facile. C’est difficile. On ne s’adapte pas bien à être séparés les uns des autres. Et nous ne supportons pas non plus le stress permanent. La pandémie va prendre fin. Mais avant d’en arriver là, il faudra faire des choix judicieux pour renforcer nos défenses contre les variants.
Il faut agir rapidement, avant qu’il ne semble y avoir un problème, afin de minimiser les conséquences de cette nouvelle menace. Il en va de même pour le maintien des mesures de santé publique – c’est précisément en raison de leur efficacité que le nombre de cas est faible. Si elles sont assouplies de manière inappropriée, nous pouvons devenir une zone chaude.
La pandémie a révélé la fragilité de notre système de santé et de graves lacunes dans notre filet de sécurité sociale. Ce sont là certains des points sur lesquels je me concentrerai lorsque nous reviendrons à l’Assemblée législative en mars.
La pandémie a contribué à recentrer notre attention sur notre région à l’intérieur de la bulle atlantique. Un exemple : alors que les services de transport basés dans le centre du Canada ont été supprimés, les insulaires de Campobello se retrouvent face à une zone chaude de l’autre côté du pont vers Lubec, dans le Maine.
Qu’il s’agisse de notre approvisionnement alimentaire, des services de transport en commun, de l’approvisionnement en énergie ou de l’accès à l’internet à haute vitesse, la nécessité d’une plus grande autonomie régionale doit être remise à l’ordre du jour. Je parlerai de ces questions lorsque nous reviendrons à l’Assemblée législative.N’hésitez pas à communiquer avec moi ou avec Taeyon directement pour toute préoccupation ou suggestion que vous pourriez avoir. Si vous avez besoin d’aide, n’attendez pas. Si vous ne savez pas vers qui vous tourner, n’hésitez pas à communiquer avec moi. Mon bureau de circonscription peut être rejoint au 506-455-0936. Vous pouvez me rejoindre à l’adresse suivante : david.coon@gnb.ca.