Février est le mois de l’histoire des Noirs. Si nous nous souvenons et reconnaissons les personnes et les événements du passé, l’histoire se déroule aujourd’hui et les événements d’aujourd’hui feront sans aucun doute partie des Mois de l’histoire des Noirs à venir. Ce qui se passe en Amérique du Nord avec le mouvement Black Lives Matter (BLM), c’est l’histoire en marche.
Après l’assassinat de George Floyd au printemps dernier, le mouvement BLM a explosé à travers l’Amérique du Nord et le monde. La mort de M. Floyd a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. L’indignation de voir un autre Noir tué par un policier a incité des millions de personnes dans le monde entier à se joindre aux manifestants des villes américaines en solidarité.
À Fredericton, les partisans de BLM ont été galvanisés et, en quelques jours, se sont rassemblés devant l’Hôtel de Ville, sous la direction d’un groupe émergent de jeunes militants et leaders noirs. J’étais là ce jour-là et je me suis agenouillé avec des centaines de mes concitoyens et concitoyennes de Fredericton. Nous nous sommes joints à des millions de personnes dans le monde qui ont fléchi le genou pour prendre position contre la violence raciste et mortelle dont sont victimes les Noirs depuis bien trop longtemps. Pour ceux et celles d’entre nous qui sont blancs, il y a une place pour nous dans ce mouvement en tant qu’allié. Si nous gardons le silence, nous sommes complices. Il ne suffit pas de ne pas être raciste, nous devons être activement antiracistes.
Dans cet esprit, mon caucus et moi-même avons demandé au premier ministre Higgs de mettre en œuvre les demandes de Black Lives Matter Nouveau-Brunswick, de commander une recherche indépendante sur les répercussions personnelles, sociales et économiques du racisme et de mettre en œuvre une stratégie antiraciste, ainsi que d’intégrer l’histoire des Noirs dans le programme des écoles publiques.
J’ai récemment trouvé un autocollant de la suprématie blanche collé sur la fenêtre de mon bureau de circonscription en ville. Fermer les yeux sur le racisme, prétendre que ce n’est pas un problème, ça ne fait que renforcer la conviction des tenants de la suprématie blanche et des racistes qu’ils peuvent agir en toute impunité. Nous pouvons tous et toutes être des alliés dans la lutte contre le racisme. Il suffit d’être déterminé.